La direction du Collège du Sacré-Cœur fait le point final sur l'activité d'humour et d'hypnotisme
SHERBROOKE, QC, le 19 juin 2012 /CNW Telbec/ - La direction du Collège du Sacré-Cœur, conjointement avec des parents et des membres du comité à la vie étudiante de l'établissement, a fait le point aujourd'hui en conférence de presse sur l'événement d'hypnotisme qui a eu lieu le jeudi 7 juin dernier et les inconforts qui ont été ressentis par quelques élèves du Collège dans les heures qui ont suivi.
Le directeur général de l'établissement d'enseignement secondaire privé, M. Daniel Léveillé, a tenu à rappeler les faits : « Après avoir été informé de la tenue de cette activité dans d'autres écoles de la région, le parlement des élèves de notre école nous a fait la demande de la présenter dans le cadre d'une activité sociale sur l'heure du dîner, comme c'est pratique courante chez nous. Pour être en mesure d'apprécier le contenu et la qualité de l'activité, nous avons contacté une école de Sherbrooke où s'était déroulée la même activité. Puisque tout s'était très bien déroulé ailleurs, nous avons alors accepté la demande de nos élèves sans d'autres consultations. »
L'activité d'humour et d'hypnotisme, à laquelle ont assisté les quelque 450 jeunes filles de 13 à 17 ans de l'établissement, a incommodé cinq spectatrices, dont une personne qui a dormi profondément pendant 4 heures à la suite de l'activité. Quelque 13 autres spectatrices ont subi un inconfort et ont mentionné avoir eu des nausées et des maux de tête. Les 18 élèves concernés se portent toutes bien et aucune jeune fille n'a ressenti d'autre inconfort dans les jours qui ont suivi. La présidente du conseil d'administration de l'établissement, Mme Lynda Beauregard, a tenu a souligné que : « Au cours des derniers jours, notre direction a contacté directement tous les parents des élèves incommodés pour s'assurer que tout allait bien et pour les rassurer quant à l'événement. Tous s'entendent pour dire que cela est un événement ponctuel. »
M. Léveillé, directeur général de l'établissement, poursuit : « Cette situation n'a pas eu de conséquences malheureuses, fort heureusement. Malgré tout, nous jugeons, à postériori, que nous aurions dû juger cet événement plus sérieusement à raison du caractère hypnotique relié à ce dernier. L'information à savoir que les gens de 14 ans et moins sont plus sensibles à ce type de phénomène n'a pas été portée à notre attention avant la tenue de cet événement. Ainsi, nous n'avons pas jugé bon demander une autorisation parentale pour cette activité qui se déroulait dans les murs de l'école et qui semblait, jusqu'alors, être une activité humoristique et de divertissement efficace comme quantité d'autres sont présentées dans les écoles secondaires québécoises. »
La vice-première ministre du parlement des élèves, Mme Émilie Lussier, a tenu à spécifier que : « pour notre part, nous jugeons que nous avons eu droit à un bon spectacle malgré les légers malaises ressentis par quelques personnes. Il ne faut pas dramatiser la situation plus que ce qu'elle est. »
Mme Myrianne Cloutier, mère d'une élève incommodée par le spectacle, a tenu à être présente à la conférence de presse pour souligner que la direction du Collège Sacré-Cœur a assuré un suivi adéquat dans ce type de situation. « Depuis que l'événement est arrivé, nous avons eu plusieurs contacts avec le collège pour faire le point sur l'état de nos enfants. Pour ma part, je juge que l'institution a agi avec célérité et professionnalisme et qu'elle n'a rien à se reprocher dans ce dossier. La direction du Collège du Sacré-Cœur a, comme toujours, toute ma confiance. »
En terminant, la présidente du conseil d'administration de l'établissement, Mme Lynda Beauregard, spécifie : « Cette activité d'humour et d'hypnotisme a eu quelques conséquences pour certaines de nos élèves. Au final, l'important est l'état de nos jeunes. Malgré tout, puisque - vraisemblablement beaucoup de gens ne sont pas au fait des conséquences possibles de ce type de pratique - nous invitons les directions d'école à de la prudence dans le choix des activités sociales qui sont présentées à leurs élèves. »
Renseignements:
Daniel Nadeau
Président-directeur général
Cabinet de relations publiques
et de communication Nadeau Bellavance
819-562-9998
Partager cet article