Hausse des droits de scolarité : « Québec doit engager le dialogue avec les étudiants »
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Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec22 mars, 2012, 15:56 ET
MONTRÉAL, le 22 mars 2012 /CNW Telbec/ - Alors que des dizaines de milliers d'étudiantes et d'étudiants marchent présentement sur Montréal et manifestent ailleurs au Québec pour faire entendre leur point de vue, l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec demande au gouvernement d'agir de façon responsable et d'engager le dialogue avec le mouvement étudiant.
« Tout comme la hausse de la TVQ, la hausse des tarifs ou la taxe santé, l'augmentation des droits de scolarité vient ajouter un fardeau supplémentaire sur les épaules des familles de la classe moyenne et est perçue comme une autre manifestation du désengagement de l'État envers les préoccupations sociales. Nous perdons du terrain dans notre quête vers une société plus égalitaire. Les étudiants l'ont compris et leur appel à la solidarité sociale doit être entendu », a déclaré le président de l'OTSTCFQ, M. Claude Leblond, travailleur social.
L'OTSTCFQ croit que le gouvernement a le devoir d'élargir le débat sur la hausse des droits de scolarité afin d'englober l'ensemble des préoccupations liées au droit à l'éducation et à la gestion des universités. « La population s'indigne de plus en plus des inégalités économiques et sociales croissantes et déplore que l'État opte trop souvent pour la solution la plus facile, soit d'augmenter davantage le fardeau des personnes et des familles et, dans le cas qui nous intéresse, des étudiants », d'ajouter M. Leblond.
« En tant qu'ordre professionnel, nous souhaitons que les études universitaires, notamment en travail social, soient accessibles aux jeunes de toutes les classes de la société parce que nous avons besoin d'eux pour contribuer au développement social du Québec et pour promouvoir les valeurs de respect, d'équité, de justice sociale et de dignité qui sont chères à notre profession. Je souhaite que les étudiantes et les étudiants en travail social qui participent à ce mouvement y voient une occasion d'apprentissage de leur futur rôle d'agent de changement et je les félicite d'embrasser une cause qui va bien au-delà de leur propre intérêt », de conclure Claude Leblond.
Luc Trottier
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