"Les habitudes alimentaires évoluent à un rythme précipité afin de répondre à la norme sociale du « bien manger » véhiculée partout dans les médias. C'est ce que nous avons nommé le Syndrome de Stress Alimentaire."
QUÉBEC, le 6 janv. 2012 /CNW Telbec/ - La firme conseil en marketing social VARIUM rend publics aujourd'hui les résultats de la cinquième vague d'un sondage sur les changements des habitudes alimentaires reliés aux risques ou aux bénéfices des aliments. Ce dernier sondage révèle l'existence d'une révolution des habitudes alimentaires depuis 2004.
Cinq (5) enquêtes ont permis de questionner un total de 1604 adultes sur leurs habitudes alimentaires. Celle de 2011 a été conduite auprès de 300 adultes dans la région métropolitaine de recensement de Montréal afin de mesurer leurs changements en matière de choix d'aliment en lien avec 10 risques (tels que la vache folle, les gras trans, le sel…) et 10 bénéfices (tels que les Oméga-3, les fibres alimentaires, les probiotiques…).
"Seulement entre 2007 et 2011, l'indice a augmenté de façon significative.", mentionne François Houde, expert en marketing social et fondateur de VARIUM. Au total, c'est 90,0% des répondants de 2007 et 2011 qui ont modifié leurs habitudes alimentaires en fonction d'un risque ou d'un bénéfice des aliments. Soulignons que l'Indice de Stress Alimentaire correspond à l'addition des décisions de ne pas acheter ou de ne pas consommer un aliment lorsque celui-ci est associé à l'un des risques ou, inversement, aux décisions d'acheter ou de consommer un aliment lorsque celui-ci est associé à l'un des bénéfices de l'échelle de mesure.
En 2011, l'I.S.A. moyen est de 9,5. C'est-à-dire que ce sont 9,5 changements d'habitude alimentaire, sur les 20 énoncés, qu'ont entrepris les répondants de 2011. En 2007, l'I.S.A. était de 8,5. L'augmentation de 2007 à 2011 est significative.
En 2011, le stress alimentaire moyen, généré par un risque (I.S.A.R.), a connu une hausse significative, comparativement à celui de 2004, passant 2,81 à 3,52. Ainsi en 2011, 83,2% des gens interrogés ont décidé de ne pas acheter ou de ne pas consommer un aliment parce qu'il était associé à au moins un risque alimentaire comparativement à 77,5% en 2004.
À l'opposé, 93,2% des répondants de 2011, contre 87,0% en 2007, affirment avoir acheté ou consommé un aliment afin de profiter de ses bienfaits. Ainsi, l'Indice de Stress moyen, généré par un bénéfice (I.S.A.B.), a également connu une augmentation significative passant de 5,1, en 2007, à 5,99, en 2011.
« Ce que nous avons nommé le Syndrome de Stress Alimentaire, est un phénomène bien présent dans la société. La fréquence des changements des habitudes alimentaires des consommateurs démontre bien qu'ils se conforment de plus en plus à une norme sociale du « bien manger », véhiculée par les médias, selon laquelle le mangeur doit éviter les risques et rechercher les bénéfices des aliments. Ce constat ne peut plus être négligé autant par les fabricants que par les détaillants et les responsables d'organismes œuvrant en prévention dans le secteur de la santé. Finalement, trouver l'équilibre entre la demande des consommateurs et l'offre alimentaire de l'industrie doit passer par une identification et une analyse complète des besoins et attentes du mangeur en plus d'une concertation des divers intervenants. » selon François Houde.
Le dernier sondage sur le stress alimentaire a été réalisé par BIP, pour le compte de VARIUM, entre le 8 et le 11 mars 2011.
Au sujet de VARIUM
En affaires depuis 1998, autrefois connue sous le nom d'ISA - Division Marketing & Gestion, VARIUM est une firme conseil offrant des services d'experts en comportement et en changements des habitudes de vie à des fins de promotion du mieux-être.
résumé de l'étude au site Web www.varium.ca ; pour entrevues François Houde, Président, VARIUM, (418) 845-3338 ou (418) 928-8803
Partager cet article