Des enseignant-e-s et étudiant-e-s répondent à l'intimidation de l'administration
09 avr, 2015, 06:00 ET
MONTRÉAL, le 9 avril 2015 /CNW Telbec/ - Un groupe qui rassemble des étudiant-e-s et des membres du corps professoral convoque les médias pour une conférence de presse à propos de la répression politique qui sévit à l'UQAM. Les syndicats enseignants, de nombreux départements et les associations étudiantes dénoncent les pratiques agressives initiées par le rectorat et le ministre Blais. L'Association facultaire des étudiant-e-s en sciences humaines, l'association facultaire étudiante des arts, l'association étudiante des cycles supérieurs en science politique de l'UQAM, sont toutes en grève jusqu'au retrait des charges sur les expulsé-e-s politiques.
Le 8 avril en après-midi, la direction de l'UQAM a organisé une violente intervention du Service de police de la ville de Montréal sur le campus. Historiquement, les forces de l'ordre se sont tenues à l'écart de l'université. Cette direction prise par l'administration uqamienne nous enfonce dans une répression qui rompt avec l'autonomie de notre milieu universitaire. Nous dénonçons le climat de peur que le rectorat de l'UQAM tente d'instaurer. Pour Fannie Poirier, étudiante en science politique, « les étudiant-e-s sont en grève pour défendre une éducation de qualité. On leur réplique avec un budget supplémentaire de 500 000$ en matière de sécurité; disproportion qui détone avec un contexte d'austérité qui engendre des coupes de 150 cours à l'UQAM! »
Cette intervention se place dans un contexte où l'administration a décidé d'expulser neuf étudiant-e-s. Ces expulsions ciblent des représentant-e-s de la communauté étudiante, dont deux sont élu-e-s au conseil d'administration. « Il s'agit bel et bien d'une attaque envers la participation étudiante à la vie universitaire », soutient René Delvaux, étudiant à la maîtrise en science politique et membre du conseil d'administration de l'UQAM.
Le recours aux injonctions est une atteinte à la possibilité de faire la grève en plus « d'entraver le climat d'enseignement en plaçant les professeur-e-s dans des positions délicates », souligne Michel Lacroix, enseignant en études littéraires à l'UQAM.
Nous appelons la communauté universitaire et toutes les personnes qui trouvent cette situation intolérable à se mobiliser contre cette violence : il ne faut pas leur donner raison!
Quand : 10h00am, 9 avril 2015
Quoi : Conférence de presse par des enseignant-e-s et étudiant-e-s de l'UQAM suite à un climat de répression.
Où : Hôtel Lord Berri, 1199 rue Berri, salle Citadelle
Qui :
- Michel Lacroix, professeur au département d'études littéraires de l'UQAM
- Marie-Pier Boucher, chargée de cours à l'UQAM
- René Delvaux, Responsable étudiant au conseil d'administration, étudiant à la maîtrise en science politique à l'UQAM
- Fannie Poirier, étudiante en science politique à l'UQAM
- Richard-Alexandre Laniel, Comité légal de l'ASSÉ et étudiant à la maîtrise en droit social à l'UQAM
SOURCE Association Facultaire des Étudiant-es en science politique et droit (AFESPED)
Maxence L.Valade, attaché de presse, Téléphone : 514-625-7236; Richard Bousquet : VP à l'information Syndicat des chargé-e-s de cours de l'UQAM, Téléphone :514-946-4888
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