Déménagement du Salon de jeux : la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale déplore le choix du nouveau site
QUÉBEC, le 15 avril 2014 /CNW Telbec/ - La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) estime que la décision de déménager le Salon de jeux dans le centre commercial Fleur de Lys n'est pas une bonne nouvelle pour la population de la région, puisqu'il est maintenu dans un quartier défavorisé. Il s'agit là d'une décision qui équivaut à un statu quo, non pas à une avancée dans la création d'environnements favorables à la santé. « Avec le déménagement du Salon de jeux vers ce site, Loto-Québec a manqué une opportunité de faire siennes les recommandations du directeur régional de santé publique. La décision ne contribuera pas à réduire les inégalités sociales de santé dans un secteur déjà fragilisé » a déclaré le directeur régional de santé publique de la Capitale-Nationale, le docteur François Desbiens.
Un rapport qui met en lumière les réalités du jeu
Il y a à peine quelques mois, soit le 8 janvier dernier, la DRSP publiait un rapport sur la géolocalisation des appareils de loterie vidéo, dont émanaient des critères pour localiser l'offre de jeu dans la Capitale-Nationale. Ainsi, trois critères étaient édictés spécifiquement pour le choix de l'emplacement d'un nouveau salon de jeux, pour minimiser les impacts à la santé. Ces critères étaient :
a. Éviter la proximité des secteurs de forte défavorisation b. Privilégier les secteurs touristiques c. Retirer les sites dans un rayon de 2,5 km du nouvel emplacement |
Dans le choix qui vient d'être énoncé, un seul de ces critères est retenu, ce qui équivaut à un statu quo selon la DRSP. Les études menées jusqu'à maintenant, ainsi que le travail des équipes de santé publique sur ce dossier, documentent bien les impacts qui sont majeurs sur les populations vulnérables, quand il est question d'appareils de loterie vidéo (ALV). La santé publique réitère aujourd'hui cette position qu'elle tient depuis des années, afin de minimiser les impacts des ALV par des solutions simples et réalistes. « Les recommandations faites en janvier dernier, dans notre rapport, et accueillies favorablement, méritent que l'on s'y attarde plus attentivement pour éviter que des populations, déjà aux prises avec des conditions socio-économiques défavorables deviennent encore plus fragilisées par une offre d'ALV à proximité. Il est ici question de la santé de nos collectivités, et toutes les décisions prises à contre-sens de ces principes ont des impacts négatifs sur celle-ci » a conclu le docteur Desbiens.
Source : René Bouchard
Adjoint à la Direction générale — Volet relations publiques et relations avec les médias
Service des communications
Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale
418 525-1452
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Renseignements:
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