Commission de la construction du Québec - Le syndicat des employés obtient un mandat de grève à 96%
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Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)03 mai, 2012, 07:00 ET
MONTRÉAL, le 3 mai 2012 /CNW Telbec/ - Le syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB-Québec) représentant les 600 employés de bureau, techniciens et professionnels de la Commission de la construction du Québec (CCQ) a obtenu des différentes assemblées générales un mandat à 96 % pour mettre en œuvre des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée à déclencher au moment opportun.
« Devant l'intransigeance de la CCQ et l'apparent désintérêt du gouvernement Charest quant aux négociations qui perdurent depuis plus de deux ans, le syndicat n'a eu d'autre choix que de rétablir un rapport de force traditionnel puisque c'est le seul langage que semble comprendre actuellement la CCQ », a affirmé Serge Cadieux, Directeur exécutif du SEPB-Québec.
Mauvaise foi
Après des mois de silence, et alors que les deux parties s'étaient entendues sur la presque totalité de la nouvelle convention collective avant l'arrivée de Diane Lemieux, les représentants de la CCQ déposaient le 27 mars dernier en conciliation pas moins de 189 nouvelles demandes, dont l'abolition de la sécurité d'emploi et une réduction d'environ 15% de la rémunération globale des employés. Un geste qualifié de « provocation » par le SEPB. Début mars, Diane Lemieux, la Pdg de l'organisme, avait rejeté une demande d'arbitrage formulée par le syndicat.
M. Cadieux a rappelé que la CCQ est le seul organisme des secteurs public et parapublic à ne pas avoir signé de convention collective alors que la SEPB se dit prêt à régler selon les paramètres financiers négociés avec l'ensemble de la fonction publique québécoise. « Pour nous, le seul élément en litige demeure le régime de retraite et c'est ce que nous entendons faire valoir lors de la prochaine séance de conciliation le 7 mai prochain. Nous allons demander à la CCQ de retirer ses nouvelles demandes et en cas de refus, nous déposerons une plainte pour négociation de mauvaise foi à la Commission des relations du travail. Si la CCQ et le gouvernement souhaitent véritablement en arriver à une entente négociée, les heures sont comptées», a indiqué Serge Cadieux.
Source : SEPB-Québec
Contact : Marie-José Bégin (514) 994-0802
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