Cinq technologues professionnels honorés
MONTRÉAL, le 29 sept. /CNW Telbec/ - L'Ordre des technologues professionnels du Québec lors de la Rencontre annuelle des technologues professionnels a décerné des mentions honorifiques à cinq membres : Messieurs Sylvain Biron, T.P., a reçu le prix Robert Daigneault (bénévole de l'année), Alain Malenfant, T.P., le prix du Technologue de l'année et Claude Lauzé, T.P., Jacques Rioux, T.P., et Jean-Luc Thomassin, T.P., ont remporté tous les trois pour leur travail en équipe le prix de l'Innovation technologique en raison de l'originalité et du rayonnement suscités par leur projet.
Le prix Robert Daigneault
L'engagement et le dévouement de notre récipiendaire - de la région de Trois-Rivières - auprès de sa communauté technologique est légendaire. Il est reconnu dans son milieu comme un travailleur bénévole infatigable pour son association technologique, à laquelle il a adhéré en 1990. Lorsque les programmes collégiaux ont été reconnus comme admissibles à l'Ordre en 1994 il est d'emblée devenu membre de l'Ordre des technologues professionnels. Il est un des acteurs qui a permis le développement et le maintien du dynamisme de son secteur technologique au sein de l'Ordre. Il est le président de son association - l'Association des technologues en agroalimentaire - depuis 1999.
En raison de la renommée professionnelle qu'il s'est bâtie au cours des années, il a été le digne représentant de l'Ordre lors de rencontres cruciales pour son domaine technologique. En outre, il a fait état avec éloquence des activités professionnelles des technologues devant la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois.
Le prix de l'Innovation technologique
Messieurs Claude Lauzé, T.P., Jacques Rioux, T.P., et Jean-Luc Thomassin, T.P., - de la région de Gatineau - ont remporté le prix de l'Innovation technologique en raison de l'originalité et du rayonnement suscités par leur projet.
Il s'agit de la réfection des systèmes mécaniques et électriques de l'Édifice CD Howe à Ottawa. L'édifice, construit en 1977, comporte deux tours de 11 étages reliées entre elles. Elles abritent les bureaux de 3 800 travailleurs et 60 points de ventes et de services sur les trois niveaux inférieurs, ainsi qu'un stationnement souterrain. La durée de vie utile des systèmes était arrivée à terme, après 30 ans. Les difficultés techniques et logistiques étaient nombreuses. Il fallait, entre autres, permettre une meilleure efficacité énergétique des systèmes qui étaient déficients depuis plusieurs années. À cet égard la facture énergétique était salée, d'autant plus que l'usine de pompage de la ville d'Ottawa, qui avait à fournir l'édifice en eau, ne suffisait plus à la tâche tellement les systèmes de l'immeuble étaient inefficaces et désuets. Il a donc fallu adopter une approche pluridisciplinaire en combinant les meilleures solutions de l'heure à la fois en mécanique et en contrôles électroniques.
Ces capteurs en place permettraient de donner une lecture en temps réel des conditions prévalant dans chaque coin de l'édifice et devaient être transmises au nouveau système de refroidissement. Il fallait surtout éviter de recourir constamment au service de l'eau fournie par la ville. Un autre défi de taille à relever : maintenir l'immeuble fonctionnel durant ce grand chantier, parce qu'habituellement on condamne en tout ou en partie un édifice qui nécessite tant de réparations majeures. La réalisation avec succès des travaux effectués à l'immeuble CD Howe offre maintenant des solutions qui jusqu'ici n'existaient tout simplement pas pour les propriétaires de parc immobilier.
Le Technologue de l'année
Monsieur Alain Malenfant, T.P., s'est vu décerné le titre de Technologue de l'année pour l'ensemble de sa contribution à la profession et pour son cheminement de carrière dans la région de Québec.
Le rayonnement et la réputation du lauréat ont atteint un sommet dernièrement. Il est derrière l'un des plus grand succès des fêtes du 400e de Québec. On dit souvent du technologue professionnel qu'il est le lien entre la conceptualisation et l'application terrain. Mais le technologue professionnel peut aussi être le lien entre la technologie et la création artistique. Le Moulin à images de Robert Lepage n'aurait pas eu l'impact audio-visuel, artistique et hautement technique sans l'apport d'un technologue professionnel pour assurer sa mise en œuvre d'un point de vue sécuritaire et technologique.
Notre récipiendaire 2010 est membre de l'Ordre des technologues professionnels du Québec depuis 1975. Il a siégé comme administrateur au premier conseil d'administration lorsque l'organisme est devenu un Ordre professionnel, à l'automne 1980. Bien qu'il ne siège plus comme administrateur au conseil d'administration depuis près de 20 ans, il n'a pas ménagé son temps pour son Ordre duquel il a reçu d'ailleurs, il y a 5 ans, la mention de bénévole de l'année. Notre récipiendaire est à l'emploi d'une multinationale qui compte 25 000 employés. Il est le superviseur de la maintenance aux installations de Bunge dans le port de Québec. À cet effet, il voit au bon fonctionnement de 800 moteurs, 15 stations électriques et un nombre presque incalculable d'automates programmables. À l'emploi de cette grande entreprise depuis 1983, il est celui qui a participé à toutes les mises à niveau des installations. Le programme de maintenance préventive qu'il a mis sur pied a permis à l'entreprise d'économiser des centaines de milliers de dollars.
Les technologues professionnels portent un titre réservé comme le font les urbanistes, les psychologues, les évaluateurs agréés ou les comptables en management accrédités. On peut les reconnaître grâce aux initiales T.P. ou T.Sc.A. qu'ils accolent à leur nom. Les membres de l'OTPQ sont des professionnels de l'application des sciences. Ils possèdent une connaissance poussée des mathématiques et des sciences, acquise par un programme d'enseignement supérieur de trois ans reconnu par un diplôme d'études collégiales (DEC).
Renseignements: Renseignements:
Denis P. Tremblay
Comité des prix de l'Ordre
514-845-3247 p 118
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