MONTREAL, le 25 fév. /CNW Telbec/ - L'Association des locataires de Villeray, Action dignité St-Léonard et le Comité logement Ahuntsic-Cartierville expriment aujourd'hui leur insatisfaction face aux interventions de la Ville de Montréal en rapport avec la situation des taudis sur le territoire de Montréal. "Pour des milliers de locataires, vivre avec de la vermine, des moisissures et d'autres problèmes graves de salubrité est une réalité quotidienne. Cette situation inacceptable perdure malgré le plan d'intervention annoncé par la Ville de Montréal en juin 2007", s'indigne Sylvie Dalpé, coordonnatrice d'Action-dignité, un groupe de défense des droits des locataires. En effet, le 27 novembre 2007, la Ville de Montréal faisait un suivi quant à son plan d'intervention de 3 millions de dollars qui toucheraient 10 000 logements insalubres sur 3 ans, et rendu public en juin dernier. Ce plan prévoit la mise en place d'une équipe spéciale d'inspection et vient compléter le travail des arrondissements en matière de salubrité des logements lorsque la situation est devenue hors de contrôle. Parmi les logements ciblés par le plan d'intervention, on compte notamment les immeubles de Place Jarry et de Renaissance dans St-Léonard, les immeubles du boulevard Christophe-Colomb dans Villeray et les Places l'Acadie et Henri-Bourassa dans Cartierville. Lors de ce suivi, M. Cosmo Maciocia, responsable de l'habitation à la Ville de Montréal avait annoncé que les problèmes de salubrité seraient réglés à l'intérieur de 3 mois. "Evidemment, trois mois plus tard, les problèmes perdurent et nous croyons que les interventions prévues par la Ville ne changent rien, concrètement, aux situations vécues par les locataires" renchérit Sylvie Dalpé. Les trois groupes de défense des droits des locataires dénoncent aujourd'hui l'impunité dont profitent ces propriétaires reconnus comme délinquants. "Le plan prévoit que les constats d'infraction soient émis aux propriétaires récalcitrants. Or, ces simples constats sont clairement insuffisants pour améliorer, les conditions de vies des locataires et punir ces propriétaires" dénonce Bénédicte Guillard, coordonnatrice à l'Association des locataires de Villeray. "Pour nous, une des solutions aux graves problèmes d'insalubrité, c'est l'expropriation de ces immeubles à des fins de logement social. La Ville a le pouvoir d'exproprier les propriétaires délinquants il ne manque que la volonté politique de le faire!" renchérit Mme Guillard.
Renseignements :
Renseignements: Bénédicte Guillard, (514) 270-3500, (514)823-7494 (cellulaire)
Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)
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