TORONTO, le 19 nov. /CNW Telbec/ - Selon un nouveau sondage d'opinion, les Canadiens appuient le recours au dossier de santé électronique (DSE) et s'attendent à ce que la confidentialité soit protégée lors de la collecte, du stockage et de l'utilisation des renseignements personnels sur leur santé. "Le gouvernement s'est engagé à adopter de nouvelles technologies qui améliorent la prestation des soins de santé tout en assurant la protection des renseignements personnels", a affirmé Tony Clement, ministre fédéral de la Santé. "Lorsque leur mise en oeuvre sera terminée, les dossiers de santé électroniques confidentiels et sécurisés amélioreront l'efficacité, réduiront les temps d'attente et entraîneront des économies considérables pour notre système de santé." Près de neuf Canadiens sur dix (88 pour cent) appuient le développement du DSE, ce qui représente une augmentation de cinq pour cent depuis 2003. Les Ontariens sont très probablement les plus nombreux au Canada (90 pour cent) à dire que les professionnels de la santé doivent avoir facilement accès aux antécédents médicaux des patients. Le sondage démontre également qu'à 10 visites par année, ils sont, de tous les Canadiens, ceux qui consultent le plus souvent leur médecin ou un professionnel de la santé. Grâce au DSE, les cliniciens autorisés ont accès à un large éventail de données médicales, par exemple les allergies, les résultats de tests de laboratoire, les radiographies numérisées et les antécédents pharmaceutiques d'un patient. Ce qui se traduit par une meilleure coordination des soins, une plus grande efficacité, des économies de coûts et une réduction du nombre d'erreurs médicales. Alors que la plupart des renseignements médicaux des Canadiens sont encore conservés sur papier au pays, Inforoute Santé du Canada orchestre actuellement la mise en oeuvre du DSE et des initiatives sont en cours dans chaque province et territoire. "A mesure que les DSE prennent racine dans notre système de santé, nombre de Canadiens s'étonnent que les cliniciens autorisés ne puissent pas encore accéder à leurs renseignements médicaux de base stockés à quelques rues de là, alors que les guichets automatiques du monde entier peuvent valider leurs données bancaires et leur permettre de retirer des fonds lorsqu'ils voyagent à l'étranger", fait remarquer Richard Alvarez, président et chef de la direction d'Inforoute Santé du Canada, une organisation indépendante sans but lucratif, financée par le gouvernement fédéral, qui dirige le développement et la mise en oeuvre des projets de dossier de santé électronique au Canada. "Cette étude confirme que les Canadiens appuient l'accélération de l'obtention de dossiers de santé électroniques confidentiels et sûrs." Selon le sondage, près de deux tiers des Canadiens croient qu'il existe peu de types de renseignements personnels qui méritent une plus grande protection légale que les renseignements personnels sur la santé. "Il est clair que les Canadiens souhaitent que la protection de leurs renseignements personnels soit un facteur déterminant dans notre évaluation de la gestion de ces dossiers de nature hautement délicate et des utilisations secondaires potentielles de ces renseignements, notamment dans le cadre de recherches en santé", souligne Jennifer Stoddart, commissaire à la protection de la vie privée du Canada. Parmi les principales conclusions du sondage on notera également ce qui suit : - 31 pour cent des répondants ont indiqué avoir fait l'expérience du dossier de santé électronique pendant une interaction au sein du système de santé. Lorsqu'on leur a demandé de comparer le DSE au dossier papier sur le plan de l'efficacité globale pour le système de santé, une majorité écrasante (89 pour cent) a répondu que le système électronique était supérieur. - 87 pour cent des Canadiens croient que le dossier de santé électronique accélérera les diagnostics et en améliorera l'exactitude, tandis que 82 pour cent croient qu'il diminuera les erreurs d'ordonnances, et 84 pour cent aimeraient pouvoir accéder à leur propre dossier médical en ligne. - Les Canadiens veulent être certains que des mesures de sécurité et de confidentialité sont en place pour protéger leurs renseignements médicaux. 77 pour cent voudraient disposer de pistes de vérification documentant l'accès à leurs renseignements médicaux. 74 pour cent souhaitent que d'importantes sanctions soient imposées en cas d'accès non autorisé. 66 pour cent des Canadiens veulent que des politiques claires soient en place pour protéger la confidentialité de leurs renseignements médicaux. En cas d'atteinte à la sécurité, 7 répondants sur 10 voudraient en être informés et que des procédures soient en place pour remédier à la situation. - Ceux qui ont vécu une expérience liée au DSE appuient encore plus fermement la mise en place de mécanismes de sécurité et de protection de la confidentialité. - Une majorité des Canadiens (55 pour cent) aimeraient pouvoir masquer l'information sensible figurant dans leur dossier. - Bien que le sondage indique que les répondants appuient fermement (84 pour cent) l'utilisation de renseignements anonymes figurant dans les DSE aux fins de recherches en santé, ce soutien chute considérablement si les renseignements personnels identifiables ne sont pas retirés (50 pour cent). Les ministères de la Santé fédéral, provinciaux et territoriaux du Canada ont uni leurs efforts dans le cadre d'un plan d'élaboration de nouveaux systèmes d'information sur la santé pouvant communiquer entre eux. Selon ce plan, les dossiers de santé électroniques de la moitié des Canadiens seront mis à la disposition des prestateurs de soins autorisés d'ici 2010. L'objectif consiste à mettre sur pied un réseau national de solutions de DSE interopérables reliant les cliniques, les hôpitaux, les pharmacies et les autres cliniciens afin d'améliorer l'accès aux services de soins de santé, d'accroître la qualité des soins dispensés ainsi que la sécurité et l'efficacité du système de santé. Un dossier de santé électronique est un dossier à vie des antécédents médicaux d'une personne, offrant aux professionnels de la santé autorisés un accès immédiat à des renseignements tels que les résultats de tests de laboratoire, les traitements antérieurs, les profils pharmaceutiques et les dossiers de vaccination. Le sondage sur l'information électronique sur la santé et la protection des renseignements personnels a été financé conjointement par Inforoute Santé du Canada, Santé Canada et le Commissariat à la protection de la vie privée du?Canada. Ce sondage a été mené en juin et en juillet 2007 par EKOS Research Associates auprès de 2 469 Canadiens. Les résultats sont considérés comme exacts sur le plan statistique dans une marge de plus ou moins deux points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les résultats complets du sondage peuvent être consultés à www.infoway-inforoute.ca.
Renseignements :
Renseignements: Dan Srasbourg; Directeur des relations avec les médias, Inforoute Santé du Canada, (416) 595-3424, dstrasbourg@infoway-inforoute.ca; Colin McKay, Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, (613) 995-0103, cmckay@privcom.gc.ca
Jetez un coup d’œil sur nos forfaits personnalisés ou créez le vôtre selon vos besoins de communication particuliers.
Remplissez un formulaire d'adhésion à CNW ou communiquez avec nous au 1-877-269-7890.
Demandez plus d'informations sur les produits et services de CNW ou communiquez avec nous au 1‑877-269-7890.
Share this article