- Les articles en question sont publiés dans le numéro de novembre 2007 - BELLEVILLE, ON, le 13 nov. /CNW/ - Bioniche Life Sciences Inc. (BNC à la Bourse de Toronto), société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie, a annoncé aujourd'hui que deux articles portant sur l'efficacité du vaccin bovin contre E. coli O157:H7 mis au point par l'entreprise ont paru dans Journal of Food Protection, revue évaluée par des pairs. Les deux articles traitent des épreuves sur le terrain menées à l'Université de Nebraska-Lincoln en 2002 et 2003 auprès de quelque 900 animaux. Le premier article, "Efficacy of dose regimen and observation of herd immunity from a vaccine against Escherichia coli O157:H7 for feedlot cattle" (R.E. Peterson, T.J. Klopfenstein, R.A. Moxley, G.E. Erickson, S. Hinkley, D. Rogan et D.R. Smith), appuie l'hypothèse selon laquelle l'utilisation du vaccin de Bioniche permet de diminuer de façon considérable le risque d'excrétion de E. coli O157:H7 chez les bovins. Au terme d'un traitement à trois doses, les bovins vaccinés étaient nettement moins susceptibles (73 %) d'excréter le microorganisme que ceux n'ayant pas reçu l'inoculation (p moins que 0,0001). Dans la même étude, on n'a observé aucune incidence sur le rendement (de l'indice de consommation) ni sur la qualité des carcasses. En outre, il a été démontré que le fait de vacciner la majorité des bovins d'un enclos a un effet immunoprotecteur considérable sur les bovins non vaccinés du même enclos, phénomène qui se nomme "immunité collective". Le deuxième article, "Effect of a vaccine product containing type III secreted proteins on the probability of Escherichia coli O157:H7 fecal shedding and mucosal colonization in feedlot cattle" (R.E. Peterson, T.J. Klopfenstein, R.A. Moxley, G.E. Erickson, S. Hinkley, G. Bretschneider, E.M. Berberov, D. Rogan et D. R. Smith), met l'accent sur les résultats d'une étude qui visait à évaluer l'effet de la vaccination sur l'excrétion de E. coli O157:H7 par les bovins et la colonisation du bétail par le microorganisme. Le rectum terminal (endroit où les bactéries tendent à s'accumuler et à se reproduire abondamment) des bovins vaccinés était moins susceptible d'être colonisé par E. coli O157:H7, dans une proportion de 98,3 %. En fait, les auteurs ont été à même d'isoler E. coli O157:H7 chez seulement un bovin sur les 140 ayant reçu le vaccin. Chez ceux n'ayant pas été vaccinés, cette proportion était de 38 sur 141 (p moins que 0,0001). "Ces deux articles publiés dans une revue évaluée par des pairs confirment l'efficacité du vaccin de Bioniche", a déclaré le Dr Dragan Rogan, vice-président, recherche et développement en santé animale, Bioniche Life Sciences Inc. "Le vaccin, en plus d'avoir contribué à réduire de façon considérable la quantité de E. coli O157:H7 excrétée par le bétail dans son environnement, a entraîné une diminution du risque que les bovins soient colonisés par le microorganisme. Ce faisant, il a permis de restreindre la reproduction de nouvelles bactéries et, par conséquent, la charge bactérienne globale du parc d'engraissement." De toute évidence, il demeure urgent de diminuer la quantité de E. coli O157:H7 excrétée par le bétail dans son environnement. Des rappels d'aliments continuent de se produire à grande échelle, ceux-ci touchant le boeuf ainsi que les aliments préparés et prêts à servir. Ainsi, en septembre, les rappels liés à E. coli O157:H7 ont visé un total de 22,7 millions de livres de boeuf et de légumes verts emballés ainsi que cinq millions de pizzas surgelées. Les interventions avant l'abattage du bétail visant à réduire la dispersion de E. coli O157:H7, comme la vaccination, peuvent permettre de réduire les risques de contamination des aliments et de l'eau et, par le fait même, de maladies et de décès chez l'humain. Le Journal of Food Protection ----------------------------- Le Journal of Food Protection contient des rapports de recherche originaux et d'actualité sur des sujets touchant la science et la technologie de l'alimentation. Publié pour la première fois en 1937, le Journal of Food Protection est une revue à comité de lecture qui paraît mensuellement. Chaque numéro contient des rapports de synthèse documentés, fondés sur des travaux scientifiques et portant sur une foule de sujets relatifs aux sciences de l'alimentation, nommément sur la salubrité et la qualité des aliments. Cette revue est la plus reconnue à l'échelle mondiale dans le domaine de la microbiologie alimentaire, son lectorat regroupant plus de 11 000 scientifiques provenant de 69 pays. Le Journal of Food Protection est répertorié dans Index Medicus, Current Contents, BIOSIS, PubMed, Medline et de nombreuses autres bases de données. Son site Web est le suivant : www.foodprotection.org/publications/jfp.asp. E. coli O157:H7 Les bactéries Escherichia coli (E. coli) sont des microorganismes qui se trouvent normalement dans les intestins de tous les animaux et de tous les humains. Bien que la plupart d'entre elles ne soient pas pathogènes (ne causent aucune maladie) pour leur hôte, certaines souches peuvent provoquer des maladies intestinales et, parfois, d'autres maladies importantes dans l'organisme. La souche E. coli O157:H7, qui a été identifiée pour la première fois en Amérique du Sud à la fin des années 1970 et qui a migré vers le nord, produit une puissante toxine (Shiga/vérotoxine) qui peut causer une maladie grave chez l'humain; elle se transmet souvent par la consommation d'eau ou d'aliments contaminés. Aujourd'hui, on trouve la bactérie dans la plupart des troupeaux de bovins en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et en Asie. Les ruminants (p. ex., les bovins) sont considérés comme le principal réservoir de E. coli O157:H7 partout dans le monde. De nombreuses études ont démontré que E. coli O157:H7 est très répandu dans les bovins de boucherie et d'élevage laitier, et qu'on retrouve ce microorganisme dans l'animal, sur l'animal et autour de l'animal, et ce, dans toutes les régions du monde. L'utilisation de fumier comme engrais pour les cultures ainsi que l'eau d'évacuation des élevages de bovins de boucherie et laitiers sont des sources de contamination de l'environnement, ainsi que de l'eau de surface et de l'eau souterraine. La contamination à E. coli O157:H7 de la nourriture et de l'eau résultant de l'élimination des matières fécales des bovins représente une menace pour la santé humaine reconnue et attestée par de nombreuses sources. L'infection à E. coli O157:H7 Les Centres for Disease Control des Etats-Unis estiment que l'infection à E. coli O157:H7 touche quelque 73 000 personnes par année aux Etats-Unis et que de 2 % à 7 % de ces personnes (dans de récentes éclosions, cette proportion a grimpé jusqu'à 16 %) développent le syndrome hémolytique et urémique (HSU), maladie caractérisée par une insuffisance rénale. Cinq pour cent des patients atteints de HSU en meurent, dont beaucoup d'enfants et de personnes âgées, chez qui les reins sont plus sensibles aux lésions. Aux Etats-Unis, les coûts annuels liés à cette infection sont estimés à plus de 650 millions de dollars en raison des dépenses médicales, des pertes de productivité et des décès. Le vaccin bovin contre E. coli O157:H7 Ce vaccin a reçu une reconnaissance internationale en septembre 2007 avec le prix "Animal Pharm Industry Excellence Award" à titre de meilleur nouveau produit vétérinaire pour le bétail. Il a été mis au point par une alliance stratégique formée en 2000 entre l'Université de la Colombie-Britannique, l'Alberta Research Council (ARC), la Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO) de l'Université de la Saskatchewan et Bioniche, qui détient les droits de commercialisation mondiale du vaccin. Le vaccin empêche la bactérie E. coli O157:H7 de se fixer aux intestins, réduisant sa reproduction à l'intérieur de l'animal et, ainsi, la quantité de bactéries dispersées dans l'environnement avec le fumier. Au cours des cinq dernières années, on a vacciné plus de 30 000 bovins dans le cadre de tests cliniques. Bioniche Life Sciences Inc. Bioniche Life Sciences Inc. est une société biopharmaceutique canadienne de recherche axée sur la technologie qui découvre, met au point, fabrique et commercialise des produits exclusifs destinés au marché mondial de la santé humaine et animale. La société entièrement intégrée emploie environ 195 personnes qualifiées évoluant au sein de trois divisions : santé humaine, santé animale et salubrité des aliments. Le principal objectif de la société est la mise au point de traitements anticancéreux exclusifs dont le financement est assuré par la commercialisation des produits de santé animale et humaine. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web www.Bioniche.com. Hormis les renseignements de nature historique, le présent communiqué peut contenir des énoncés prospectifs qui reflètent les attentes actuelles de la société par rapport aux événements futurs. Ces énoncés prospectifs sont assujettis à divers facteurs de risque et d'incertitude, notamment l'évolution de la conjoncture commerciale, la conclusion fructueuse des études cliniques en temps opportun, la formation d'alliances commerciales, l'incidence des produits et des prix de la concurrence, la mise au point de nouveaux produits, le processus d'autorisation réglementaire et d'autres risques décrits périodiquement dans les rapports trimestriels et annuels de la société. %SEDAR: 00013159EF c7227
Renseignements :
Renseignements: Jennifer Shea, directrice des communications d'entreprise et des relations avec les investisseurs, Bioniche Life Sciences Inc., Téléphone: (613) 966-8058, Cell.: (613) 391-2097, Jennifer.Shea@Bioniche.com
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