"Le "boom minier" doit aussi profiter aux travailleurs de la région" - Gilles Chapadeau, conseiller régional FTQ ROUYN-NORANDA, QC, le 23 août /CNW Telbec/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), et le syndicat des Métallos proposent une solution à la pénurie de main-d'oeuvre dans l'industrie minière en réclamant la création d'une véritable école des mines dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue. Cette école des mines aurait l'avantage de permettre aux travailleurs forestiers, victimes de la crise, de pouvoir se recycler en apprenant un nouveau métier. Actuellement, la Commission scolaire de Val-d'Or ne forme qu'une centaine de travailleurs par année, or les besoins de l'industrie sont de plus de 500 travailleurs. La main-d'oeuvre est actuellement importée principalement de l'Ontario. Il y a même un cas où une entreprise minière qui, en raison de la pénurie de la main-d'oeuvre, prévoit embaucher des travailleurs du Nouveau-Brunswick. Pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur minier Contrairement à ce qui se passe dans le secteur forestier, le secteur minier profite d'un essor jamais vu auparavant alors qu'il y a pénurie de main-d'oeuvre dans ce domaine. "Malheureusement, la région ne profite pas pleinement de ce " boom minier "". Les travailleurs et travailleuses du secteur de la forêt, qui sont prêts à suivre la formation de travailleur minier, se retrouvent sur des listes d'attente pour la recevoir", a déclaré Gilles Chapadeau, conseiller régional FTQ, région Abitibi-Témiscamingue - Nord-du-Québec. Recours aux sous-traitants ontariens "Toutes les semaines, on nous annonce de nouveaux projets, sans compter les mines actuellement en opération qui manquent de main-d'oeuvre compétente. Il est totalement inconcevable que les employeurs aient recours à des sous-traitants ontariens, qui eux font appel à des travailleurs provenant des autres provinces. "Ici nos travailleurs qui ont été touchés par la crise forestière doivent demander l'assurance-emploi ou la sécurité sociale pour arriver à survivre", a ajouté Gilles Chapadeau. Former nos travailleurs "Il doit y avoir plus de travailleurs formés pour répondre à la demande croissante. La situation actuelle est inacceptable, les solutions sont là, même le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, M. Sam Hamad, est d'accord avec ce constat. "Nous avons le devoir de former nos travailleurs. La région a tout ce qu'il faut pour répondre à ce besoin de main-d'oeuvre, nous avons des solutions à proposer, le gouvernement se doit d'agir rapidement dans ce dossier", a estimé pour sa part Marc Thibodeau, représentant syndical des Métallos. "Les travailleurs en chômage de la forêt ne demandent qu'à gagner leur vie et sont prêts à suivre une formation dans le secteur minier. Nous ne pouvons nous permettre de gaspiller cette main-d'oeuvre", ont conclu MM. Chapadeau et Thibodeau. La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.
Renseignements :
Renseignements: Jean Laverdière, FTQ, (514) 893-7809; Gilles Chapadeau, FTQ (819) 279-7828; Marc Thibodeau, Métallos, (819) 763-7483; Sources: FTQ et Métallos
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