Frais de scolarité : la fin des mythes

    MONTREAL, le 1er mars /CNW Telbec/ - Dans le cadre du brûlant débat sur
les frais de scolarité, la CADEUL lance un nouvel outil multimédia : "Dégeler?
Le Québec à la dérive". Cet outil vise la destruction de nombreux mythes
relatifs aux frais de scolarité. La démagogie, trop souvent, vient ternir le
débat et ce sont les étudiants qui en paient le prix.
    La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de
l'Université Laval (CADEUL) croit qu'un véritable débat de fond doit être
engagé sur la question des frais de scolarité. "Il est impératif de rétablir
les faits, sans quoi le débat ne pourra être fait avec sérieux et
crédibilité", affirme Nicolas Fontaine, président de la CADEUL.
    La présentation multimédia, d'une trentaine de minutes, a pour trame de
fond la fonte de la banquise arctique, aussi dangereuse pour l'ours polaire
que le dégel des frais de scolarité pour l'étudiant québécois.
    Avec un argumentaire solidement construit sur la base de recherches
scientifiques, la CADEUL identifie et analyse huit mythes trop souvent
véhiculés. Il importe de rappeler les faits :

    
    1. La facture des étudiants augmente depuis 1994.
    2. Le gel n'est pas une subvention aux riches.
    3. Les pauvres vont moins à l'université que les riches.
    4. L'éducation est un investissement pour tous.
    5. Les frais de scolarité influencent le choix d'entreprendre ou de
       poursuivre des études universitaires.
    6. Les étudiants travaillent de plus en plus.
    7. Les étudiants vivent avec de faibles revenus.
    8. L'idée de rejoindre la moyenne canadienne des frais de scolarité
       est un piège!

    Par le biais de la présentation multimédia, la CADEUL vulgarise habilement
l'enjeu des frais de scolarité et identifie les pièges souvent évoqués : le
dégel par l'indexation et le dégel massif des frais de scolarité. De telles
mesures compromettraient l'accessibilité aux études universitaires et
exacerberaient les problèmes d'endettement, de décrochage et d'épuisement qui
affectent déjà une partie des étudiants.
    Devant le sous-financement chronique des universités, les étudiants
proposent une solution concrète et réaliste : le gel des frais de scolarité
accompagné d'un réinvestissement massif en éducation. "Le Québec a les moyens
d'investir dans l'éducation de ses jeunes. Il faut faire les choix qui
correspondent à nos valeurs" affirme Nicolas Fontaine. Il rappelle notamment
que plusieurs milliards de dollars dorment dans les coffres gouvernementaux
fédéraux et sont destinés à l'éducation postsecondaire.

    Le modèle québécois, un succès

    Le Québec a les frais de scolarité les plus faibles, le taux d'endettement
étudiant le plus faible et le taux de scolarisation le plus élevé. Ce modèle,
que plusieurs nous envient, est un objet de fierté pour la société québécoise.
    "La position du gel des frais de scolarité défendue par les étudiants est
justifiée par une argumentation solide, ancrée sur des faits scientifiquement
établis. Affranchir le débat de tout raisonnement démagogique est une
nécessité", conclut le président de la CADEUL.

     La présentation "Dégeler? Le Québec à la dérive" est disponible sur
                         www.agoraetudiante.org (PC)
                                     ou
                  www.cadeul.ulaval.ca/agoraetudiante (MAC)
    

    La CADEUL représente 28 000 étudiants de premier cycle de l'Université
Laval. Elle est la plus grande association étudiante indépendante au Québec.

Renseignements :

Renseignements: Valériane Champagne, vice-présidente aux communications,
Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université
Laval (CADEUL), (418) 656-7931, Cellulaire: (418) 929-7934,
Valeriane.champagne@cadeul.ulaval.ca