KIRKLAND, QC, le 20 avril 2016
/CNW Telbec/ - Merck (NYSE: MRK), connue sous le nom de MSD à l'extérieur du Canada et des États-Unis, a annoncé aujourd'hui l'approbation avec conditions de KEYTRUDA® (pembrolizumab) pour le traitement des Canadiens atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d'un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d'une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d'études permettant d'attester son bénéfice clinique.
Un test validé permettra aux médecins de déterminer le pourcentage de cellules tumorales exprimant le PD-L1 de leurs patients. Un pourcentage de cellules tumorales exprimant le marqueur PD-L1 d'au moins 50 % était associé à un taux de réponse plus élevé et à de meilleurs résultats thérapeutiques4, 5.
Le cancer du poumon non à petites cellules est une maladie mortelle
Le cancer du poumon, qui se développe dans les tissus des poumons6, habituellement dans les cellules tapissant les conduits aériens6, est la principale cause de décès lié au cancer dans le monde7. Il y a deux types de cancer du poumon : celui que l'on appelle « non à petites cellules » et celui dit « à petites cellules »6. Le CPNPC est le type de cancer du poumon le plus répandu et compte pour 85 à 90 % de tous les cas2.
On estime à 1 % le taux de survie relative après 5 ans pour les cas de CPNPC à un stade très avancé ou métastatique (stade IV)8. En moyenne, chaque jour, 57 Canadiens mourront d'un cancer du poumon1.
« Au cours des dernières années, nous avons obtenu beaucoup de résultats encourageants en matière de traitement du cancer du poumon. L'émergence de l'immunothérapie constitue une amélioration majeure dans le traitement du cancer du poumon, offrant aux personnes atteintes de cette maladie la promesse de vivre plus longtemps et de bénéficier d'une meilleure qualité de vie », explique le Dr Normand Blais, oncologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal.
« Au Québec, environ 8 000 cas de cancer du poumon sont diagnostiqués chaque année. Cette maladie est malheureusement connue pour son faible taux de survie, explique Dominique Massie, directrice générale de l'Association pulmonaire du Québec, et c'est pourquoi il est si important que les patients appropriés puissent accéder rapidement aux nouveaux traitements disponibles. L'approbation d'un nouveau médicament est une très bonne nouvelle pour un grand nombre de patients et apporte un vent d'espoir. »
KEYTRUDA® réactive le système immunitaire pour combattre le cancer
Le système immunitaire a besoin des lymphocytes T pour lui permettre de déceler et de détruire les cellules cancéreuses. En revanche, les cellules cancéreuses ont redoublé d'astuces pour échapper aux lymphocytes T en envoyant des signaux qui nuisent aux fonctions normales de ces derniers au moyen d'une protéine appelée PD-13. En inhibant la liaison du récepteur PD-1 à ses deux ligands, KEYTRUDA® bloque les signaux que les cellules cancéreuses peuvent envoyer, réactivant les lymphocytes T cytotoxiques spécifiques à la tumeur ce qui réactive l'immunité anti-tumorale3.
Notre engagement envers les patients
Au Canada, l'approbation de cette deuxième indication de KEYTRUDA® est une étape clé pour Merck et sa gamme de produits en voie de commercialisation dans le domaine de l'immuno-oncologie.
« Merck mène un programme de développement clinique d'envergure et à croissance rapide pour le pembrolizumab qui s'est vite élargi pour inclure plusieurs types de tumeurs dans plus de 250 études cliniques dans le monde, précise Chirfi Guindo, président et directeur général de Merck Canada inc. Merck a depuis longtemps la réputation de permettre aux patients atteints de cancer d'avoir accès à des traitements novateurs. Aujourd'hui, c'est avec une grande fierté que nous ajoutons KEYTRUDA® à cette liste d'importantes découvertes salutaires aux patients atteints d'un cancer du poumon. »
L'efficacité du pembrolizumab est actuellement évaluée chez des patients présentant plus de 30 types de tumeurs. Cet agent a également été approuvé au Canada pour le traitement du mélanome métastatique.
À propos de KEYTRUDA
KEYTRUDA® (pembrolizumab) est indiqué pour le traitement des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine3. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d'un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d'une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d'études permettant d'attester son bénéfice clinique3. Chaque dose de KEYTRUDA® doit être administrée par voie intraveineuse durant 30 minutes, toutes les 3 semaines3.
Dans le cadre de l'étude KEYNOTE-001, 61 patients atteints d'un CPNPC dont les cellules tumorales expriment le PD-L1 ont été traités avec KEYTRUDA® toutes les 2 ou 3 semaines4. Une réponse tumorale a été observée chez 41 % des patients dont la majorité a présenté une réponse soutenue au médicament (84 %). La durée médiane de la réponse au traitement n'a pas encore été atteinte4. Aucune amélioration du taux de survie ou des symptômes associés à la maladie n'a encore été mise en évidence4.
Au Canada, KEYTRUDA® a aussi été approuvé pour le traitement des patients atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d'un traitement avec l'ipilimumab et, en présence d'une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d'un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK3. Aucune amélioration du taux de survie ou des symptômes associés à la maladie n'a encore été mise en évidence3.
Merck mène un programme de développement clinique d'envergure et à croissance rapide qui s'est rapidement élargi pour inclure plus de 30 types de tumeurs dans plus de 250 études cliniques, dont plus de 100 portent sur l'association du pembrolizumab à d'autres traitements contre le cancer. On procède actuellement au recrutement de patients présentant un mélanome, un CPNPC, un cancer de la tête et du cou, un cancer de la vessie, un cancer de l'estomac, un cancer colorectal, un cancer de l'œsophage, un cancer du sein, un lymphome de Hodgkin, un myélome multiple et d'autres tumeurs pour des études menées en vue de l'homologation du pembrolizumab. D'autres études sur d'autres types de cancers sont à venir. L'innocuité et l'efficacité de KEYTRUDA® pour ces types de cancer n'ont pas été établies. Pour obtenir un complément d'information sur nos essais cliniques en oncologie, visitez le site à l'adresse www.merck.com/clinicaltrials.
Pour de plus amples renseignements sur KEYTRUDA®, veuillez consulter la monographie de produit disponible à l'adresse suivante : http://www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/KEYTRUDA-PM_F.pdf
À propos de Merck
Depuis 125 ans, la société Merck est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé qui vise à aider le monde à vivre mieux. Merck est connue sous le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada. Grâce à nos médicaments, vaccins, traitements biologiques et produits de santé animale, nous collaborons avec nos clients et œuvrons à procurer des solutions de santé novatrices dans plus de 140 pays. Nous démontrons également notre détermination à améliorer l'accès aux soins de santé grâce à des politiques, programmes et partenariats d'envergure. Pour de plus amples renseignements à propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca ou suivez-nous sur YouTube.
Déclarations prospectives de Merck & Co., Inc., Kenilworth, N.J., États-Unis
Ce communiqué de Merck & Co., Inc., Kenilworth, N.J., États-Unis (la « Société ») contient des « déclarations prospectives » (forward looking statements), au sens des dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de la Société et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Rien ne garantit que les produits au stade expérimental reçoivent les approbations nécessaires des organismes de réglementation ou qu'ils auront un succès commercial. Si les postulats comptables se révèlent inexacts ou en cas de risques ou d'incertitudes, les résultats réels peuvent différer de façon appréciable de ceux que décrivent les déclarations prospectives.
Les risques et les incertitudes comprennent, sans s'y limiter, les conditions générales du secteur et la concurrence; les facteurs économiques généraux, y compris le taux d'intérêt et les fluctuations du taux de change; les effets de la réglementation de l'industrie pharmaceutique ou des lois concernant les soins de la santé aux États-Unis et à l'échelle mondiale; les tendances mondiales en matière de limitation des coûts de soins de santé; les percées technologiques et les nouveaux produits des concurrents ainsi que les brevets obtenus par ces derniers; les défis inhérents à la mise au point des nouveaux produits, y compris l'obtention de l'approbation réglementaire; la capacité de la Société à prédire précisément les conditions de marché futures; les difficultés ou les retards liés à la fabrication; l'instabilité financière des économies mondiales et le risque pays; la dépendance à l'égard de l'efficacité des brevets de la Société et des autres protections relatives aux produits innovants, ainsi que le risque de faire l'objet d'actions judiciaires, y compris les litiges sur les brevets, ou de mesures réglementaires.
La Société ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations prospectives à la suite de nouveaux renseignements, d'événements futurs ou de quelque fait que ce soit. D'autres facteurs susceptibles d'entraîner une différence notable entre les résultats réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport annuel 2014 de la Société établi sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la Société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov).
Références :
1. |
Société canadienne du cancer, Statistiques sur le cancer du poumon, [En ligne], http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/statistics/?region=on, consulté le 21 mars 2016. |
2. |
Société canadienne du cancer, Tumeurs malignes du poumon, [En ligne], http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/lung-cancer/non-small-cell-lung-cancer/?region=on, consulté le 21 mars 2016. |
3. |
Monographie de KEYTRUDA®, Merck Canada inc., 15 avril 2016. |
4. |
Garon, E.B., Rizvi, N.A., Hui, R. et coll., Pembrolizumab for the Treatment of Non-Small-Cell Lung Cancer, N Engl J Med, 372, 2015, p. 2018-2028. |
5. |
Herbst, R.S., Baas, P., Kim, D. et coll., Pembrolizumab versus docetaxel for previously treated, PD-L1-positive, advanced non-small-cell lung cancer (KEYNOTE-010): a randomised controlled trial. Lancet, 387, 2016, p. 1540-1550. |
6. |
Société canadienne du cancer, Qu'est-ce que le cancer du poumon? [En ligne], http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/lung-cancer/?region=on, consulté le 21 mars 2016. |
7. |
Organisation mondiale de la Santé, Cancer - Principaux faits, http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs297/fr/, consulté le 21 mars 2016. |
8. |
Société canadienne du cancer, Statistiques de survie au cancer du poumon non à petites cellules, [En ligne], http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/prognosis-and-survival/survival-statistics/?region=on, consulté le 21 mars 2016. |
SOURCE Merck Canada Inc.
Lien URL du PDF : http://stream1.newswire.ca/media/2016/04/20/20160420_C6973_PDF_FR_670200.pdf
Lien URL du PDF : http://stream1.newswire.ca/media/2016/04/20/20160420_C6973_PDF_FR_670204.pdf
Lien URL du PDF : http://stream1.newswire.ca/media/2016/04/20/20160420_C6973_PDF_FR_670253.pdf
Renseignements: Relations avec les médias : Ani Armenian, Merck, 514 438-3395; Amélie Forcier, Le Cabinet de relations publiques NATIONAL, 514-843-2307; Relations avec les investisseurs : Justin Holko, Merck, 908 740-1879
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